De la récompense après l'effort

Disons-le tout de suite; je suis une contemplative. Nul besoin de jogger ou d’escalader l’Everest; admirer mes tulipes qui sortent au printemps me comble. Sauf que... sans mouvement, je m’étiole. Un peu normal somme toute; la vie n’est-elle pas mouvement! Alors pour ne pas sombrer dans la léthargie, je me botte le derrière, je me vélote les cuisses, je me skie les abdos, je me crawle les biceps, et tout ça pour mon plus grand bien.

Mais après, faut se « récompenser ». Le moment post-activité est comme une conclusion à une belle histoire; faut que ce soit chouchouté bien rond, bien confo et pile au bon moment.

Un exemple. On rentre du ski de fond... on a tout de suite envie d’une belle grande fondue au fromage bien goûteuse dans laquelle on trempe des morceaux de pain craquant... Mais si on se met à préparer tout ça, on perd la balance « mouvement-repos ». Comment y remédier? Facile; on acquiesce au désir de notre grande fille qui en a ras le pompon du ski en famille (et du ski tout court!) et et on lui demande gentiment de bien vouloir préparer la divine fondue pendant notre absence, pile pour le moment de notre retour. Voilà c’est réglé! Et à force... ben ma grande elle est spécialiste de la fondue. Je ferais des bassesses pour manger sa fondue. Et puis comme on apprécie ... je crois qu’elle apprécie elle aussi. Finalement, tout le monde y trouve son compte!

Faudra trouver un plat pour le « post vélo »!

Commentaires

  1. Spécialiste de l'éphémère, j'aime beaucoup ton nom :).
    Ah j'ai hâte que ma fille me fasse des petits plats... elle n'a que 4 ans, mais je sens que c'est pour bientôt :)

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